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18 Avril 2010
Chers éleveurs, en attendant de vous offrir une véritable histoire de l'élevage, voici quelques extraits de textes écrient par nos prédécesseurs plus ou moins lointains à propos de nos animaux:
Buffon, naturaliste au service de Louis XIV, dans le livre VIII de son Histoire Naturelle écrit, à propos du cochon d'Inde:
Au même livre il dit, au sujet de l'élevage des dindonneaux :
"L’instinct des jeunes dindonneaux est d’aimer mieux à prendre leur nourriture dans la main que de toute autre manière ; on juge qu’ils ont besoin d’en prendre lorsqu’on les entend piauler, et cela leur arrive fréquemment : il faut leur donner à manger quatre ou cinq fois par jour ; leur premier aliment sera du vin et de l’eau qu’on leur soufflera dans le bec, on y mêlera ensuite un peu de mie de pain ; vers le quatrième jour on leur donnera les œufs gâtés de la couvée, cuits et hachés d’abord avec de la mie de pain, et ensuite avec des orties."
Pline l'Ancien, au Ier siècle, écrit, dans son Histoire Naturelle (livre X chapitre LII) sur les pigeons :
"C'est dans les pigeons qu'on remarque surtout l'ardeur amoureuse : mais la chasteté est la première de leurs qualités. L'adultère est inconnu chez eux. Fidèle à la foi conjugale, chaque couple demeure dans le domicile commun. Nul ne déserte le nid que veuf ou veuve. Les femelles supportent le caractère impérieux et parfois les injustices des mâles; car ils les suspectent d'adultère, et elles en sont incapables. Alors ils ont le cou gonflé par la menace, et ils donnent de cruels coups de bec: puis, s'apaisant, ils réparent leurs torts par des baisers; et pour obtenir les faveurs de la femelle. Ils la flattent en tournant plusieurs fois autour d'elle.
Le mâle et la femelle ont un égal amour pour leur progéniture ; et c'est souvent à cause de correction, la femelle se rendant trop lentement auprès de ses petits. Pendant qu'elle pond le mâle lui donne des consolations et lui rend les services. Ils crachent dans le bec de leurs petits de la terre un peu salée qu'ils ont amassée dans leur gorge, les préparant ainsi à recevoir de la nourriture. Une particularité des pigeons et des tourterelles, c'est de ne pas renverser le cou en buvant, et d'avaler de suite, comme les bêtes à somme.
Nous lisons dans des auteurs quel les ramiers vivent trente ans, et quelquefois quarante, sans autre incommodité que l'éloignement de leurs ongles, qui sont ainsi l'indice de leur vieillesse."
Voilà donc des extraits de textes beaucoup plus longs que vous pouvez retrouver sur Internet. Bonne lecture !!
"Ils ont un grognement semblable à celui d’un petit cochon de lait ; ils ont aussi une espèce de gazouillement qui marque leurs plaisirs lorsqu’ils sont auprès de leur femelle, et un cri fort aigu lorsqu’ils ressentent de la douleur. Ils sont délicats, frilleux, et l’on a de la peine à leur faire passer l’hiver ; il faut les tenir dans un endroit sain, sec et chaud. Lorsqu’ils sentent le froid, ils se rassemblent et se serrent les uns contre les autres. [...]"
Au livre XVII du même ouvrage, il écrit, à propos du coq :
"Un bon coq est celui qui a du feu dans les yeux, de la fierté dans la démarche, de la liberté dans ses mouvemens, et toutes les proportions qui annoncent la force : un coq ainsi fait, n’imprimeroit pas la terreur à un lion, comme on l’a dit et écrit tant de fois, mais
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